Le financement Murabaha peut sembler plus cher que le crédit classique en raison de certains facteurs spécifiques liés à sa structure et à ses principes sous-jacents. 1) Le mécanisme de vente2) Le partage des risques3 - Transparence des prix1 - Mécanisme de vente : Dans une transaction de Murabaha, la banque achète le bien immobilier souhaité par le client, puis le revend à ce dernier moyennant une marge bénéficiaire convenue. Contrairement au crédit classique, où la banque prête simplement de l'argent, la Murabaha implique une transaction réelle d'achat-vente. Les coûts liés à l'acquisition du bien immobilier par la banque, tels que les frais d'achat, les taxes et les coûts administratifs, peuvent être pris en compte dans le prix de vente, ce qui peut contribuer à un coût global plus élevé.2 - Partage des risques : La Murabaha repose sur le principe de partage des risques entre la banque et le client. La banque assume le risque financier lié à l'acquisition du bien immobilier jusqu'à sa revente au client. Ainsi, la marge bénéficiaire incluse dans le prix de vente comprend également une rémunération pour le risque assumé par la banque. Cela peut conduire à un coût global plus élevé par rapport au crédit classique, où la banque prête simplement de l'argent et ne supporte pas le même niveau de risque.3 - Transparence des prix : Dans une transaction de Murabaha, la marge bénéficiaire de la banque est clairement définie à l'avance et communiquée au client. Cette transparence des prix vise à assurer une relation commerciale transparente. Cependant, cette marge bénéficiaire peut être perçue comme un coût supplémentaire par rapport au crédit classique, où les taux d'intérêt peuvent sembler plus bas et moins transparents.